Perfectionnement : de grosses lacunes à rattraper!

Les employeurs canadiens doivent prendre conscience que 4 travailleurs sur 10 se plaignent d’un grave déficit de perfectionnement professionnel.


Pourquoi? Parce qu’un nombre égal de travailleurs ont indiqué qu’ils n’hésiteraient pas à quitter leur poste pour rejoindre une entreprise qui mette en place des initiatives de perfectionnement professionnel, et ceux même si le salaire était moindre.

« Selon le plus récent sondage d’ADP sur le sentiment des travailleurs, les Canadiens souffrent de lacunes inquiétantes sur le plan du perfectionnement, et ce seront leurs employeurs qui au final en paieront le prix », déclare Elvira Ciambella, Vice-présidente, Implantation, Comptes majeurs d’ADP Canada.

En effet, plus d’un répondant sur dix (12 %) accepterait même une baisse de salaire de 10 pour cent, en échange d’un programme de perfectionnement professionnel.

 

Des travailleurs livrés à eux-mêmes?

Plus d’un tiers des travailleurs interrogés (33 %) ont déploré le fait que leur employeur n’offrait tout simplement pas de programmes de développement de compétences ou de formations à l’interne ou à l’externe.

« La situation est paradoxale en ce sens que de nombreux employeurs indiquent avoir besoin de travailleurs qui s’adaptent continuellement aux nouvelles tâches et responsabilités, alors que plusieurs employés disent de leur côté manquer de soutien au perfectionnement pour répondre à ces attentes », ajoute Mme Ciambella.

 

3 conseils aux employeurs

1.      En amont : évaluer les compétences actuelles et futures qui seront profitables à l’équipe.

2.      Penser la formation et le perfectionnement comme un investissement et non comme une dépense superflue. Mme Ciambella rappelle d’ailleurs qu’il existe des « programmes de formation en ligne [qui] sont facilement accessibles, mais dans la plupart des cas, ils sont abordables et, dans certains, ils sont même gratuits. Pour remédier à la situation, il suffit de consulter l’offre de cours en ligne ouverts à tous », suggère-t-elle.

3.      Mettre à disposition les ressources nécessaires pour la mise en place de programmes de perfectionnement professionnel.

« Ce sondage devrait être un avertissement pour tout employeur ayant à cœur la fidélisation des employés et la productivité, termine Mme Ciambella. Un précédent sondage d’ADP sur le sentiment des travailleurs démontre que près de la moitié de la main-d’œuvre canadienne (49 %) se révèle moins productive qu’elle ne pourrait l’être et, parmi ces répondants, 10 pour cent attribuent cette situation à un manque de formation. »

                                                                                                                                   

                                                                                                                                          L'équipe d'Adex Personnel