La grande démission : Où en est-on ?


Les employeurs du monde entier jugulent depuis des mois avec la Grande Démission.

Une nouvelle tendance tenace des employés, à quitter volontairement leur emploi. Avec la pénurie de main d’œuvre, qui bloque jusqu’à l’aéroport de Montréal, c’est de plus en plus difficile aux employeurs de retenir leurs meilleurs éléments. Verra-t-on bientôt le bout du tunnel ?

Pour les besoins de la cause, Randstad s’est associé récemment avec Ipsos, pour mener un sondage auprès de plus de 1 000 travailleurs canadiens. Les résultats sont stupéfiants : un col bleu sur trois et un col blanc sur cinq ont quitté leur emploi au cours de l'année écoulée. Pour les employeurs qui sont, pour la plupart en période de restrictions budgétaires dans un marché post pandémique, les coûts supplémentaires d'une rotation accrue du personnel sont désastreux.

De nombreux employeurs ont pris conscience que cette Grande Démission va avoir un impact sur leur attrition et du coup sur leur embauche. Il est également important qu’ils étudient les mesures qui peuvent être prises pour rester compétitifs, sur un marché du travail très agressif.

Combien de temps encore ?

Bien heureux celui qui pourra pronostiquer un proche dénouement. Certains susurrent même que c’est la question à un million de dollars. Bien qu'il soit presque impossible de prédire cela, certains signes tendent plus vers un essoufflement de cette situation et que la fin, semble plus proche qu’on le pense.

En effet, selon cette enquête, seuls 16 % des cols bleus et blancs prévoient de changer d'emploi au cours des 12 prochains mois. Cela représente une baisse de 20 % pour les ouvriers et de 5 % pour les employés par rapport à l'année dernière.

La situation sanitaire qui s’améliore de plus en plus et le retour à une formule de travail hybride au bureau, semble dissiper le climat d’incertitude qui régnait depuis plus de deux ans. Les employés semblent vouloir aussi retrouver une certaine accalmie.

Ceci dit, ne vendons pas la peau de l’ours trop vite. La Grande Démission s’estompera certainement, mais son impact devrait toutefois durer des années. Le changement des attentes des travailleurs est l'un des plus grands impacts qu'elle aura sur le marché du travail.

L’importance de revoir les salaires


Pendant cette pandémie, les Canadiens ont été confrontés à une multitude de défis, notamment des licenciements massifs, rappelons-nous juste des compagnies aériennes, qui ont mis leurs avions aux hangars pendant des mois, avant d’envoyer leur personnel, au chômage forcé.

Cette situation a créé bien des défis pour joindre les deux bouts pour des pères de familles. Quand ce n'est pas le moral qui en a pris un coup. Avec des responsabilités plus accrues, des maladies, des troubles psychologiques, la note était bien salée. Toutes ces conséquences ont forcé bien des travailleurs à réévaluer leurs besoins.

Selon l’enquête, deux travailleurs sur trois ont admis avoir changé d'emploi pour bénéficier de meilleures opportunités salariales. D’ailleurs, 65 % des ouvriers et 60 % des employés considèrent le salaire comme la première motivation pour changer d'emploi.

Les employeurs qui ne l'ont pas encore fait devraient prendre le temps de réévaluer la question salariale pour mettre en place un meilleur incitatif, qui pourrait arrêter cette hémorragie.

Une nouvelle tendance tenace des employés, à quitter volontairement leur emploi. Avec la pénurie de main d’œuvre, qui bloque jusqu’à l’aéroport de Montréal, c’est de plus en plus difficile aux employeurs de retenir leurs meilleurs éléments. Verra-t-on bientôt le bout du tunnel ?

Pour les besoins de la cause, Randstad s’est associé récemment avec Ipsos, pour mener un sondage auprès de plus de 1 000 travailleurs canadiens. Les résultats sont stupéfiants : un col bleu sur trois et un col blanc sur cinq ont quitté leur emploi au cours de l'année écoulée. Pour les employeurs qui sont, pour la plupart en période de restrictions budgétaires dans un marché post pandémique, les coûts supplémentaires d'une rotation accrue du personnel sont désastreux.

De nombreux employeurs ont pris conscience que cette Grande Démission va avoir un impact sur leur attrition et du coup sur leur embauche. Il est également important qu’ils étudient les mesures qui peuvent être prises pour rester compétitifs, sur un marché du travail très agressif.

Combien de temps encore ?

Bien heureux celui qui pourra pronostiquer un proche dénouement. Certains susurrent même que c’est la question à un million de dollars. Bien qu'il soit presque impossible de prédire cela, certains signes tendent plus vers un essoufflement de cette situation et que la fin, semble plus proche qu’on le pense.

En effet, selon cette enquête, seuls 16 % des cols bleus et blancs prévoient de changer d'emploi au cours des 12 prochains mois. Cela représente une baisse de 20 % pour les ouvriers et de 5 % pour les employés par rapport à l'année dernière.

La situation sanitaire qui s’améliore de plus en plus et le retour à une formule de travail hybride au bureau, semble dissiper le climat d’incertitude qui régnait depuis plus de deux ans. Les employés semblent vouloir aussi retrouver une certaine accalmie.

Ceci dit, ne vendons pas la peau de l’ours trop vite. La Grande Démission s’estompera certainement, mais son impact devrait toutefois durer des années. Le changement des attentes des travailleurs est l'un des plus grands impacts qu'elle aura sur le marché du travail.

L’importance de revoir les salaires


Pendant cette pandémie, les Canadiens ont été confrontés à une multitude de défis, notamment des licenciements massifs, rappelons-nous juste des compagnies aériennes, qui ont mis leurs avions aux hangars pendant des mois, avant d’envoyer leur personnel, au chômage forcé.

Cette situation a créé bien des défis pour joindre les deux bouts pour des pères de familles. Quand ce n'est pas le moral qui en a pris un coup. Avec des responsabilités plus accrues, des maladies, des troubles psychologiques, la note était bien salée. Toutes ces conséquences ont forcé bien des travailleurs à réévaluer leurs besoins.

Selon l’enquête, deux travailleurs sur trois ont admis avoir changé d'emploi pour bénéficier de meilleures opportunités salariales. D’ailleurs, 65 % des ouvriers et 60 % des employés considèrent le salaire comme la première motivation pour changer d'emploi.

Les employeurs qui ne l'ont pas encore fait devraient prendre le temps de réévaluer la question salariale pour mettre en place un meilleur incitatif, qui pourrait arrêter cette hémorragie.