Retourner au bureau ou démissionner ?


Plus de la moitié des travailleurs au Canada préféreraient démissionner plutôt que de retourner au bureau à temps plein.

Voilà les résultats d’une étude de Robert Half. Pour l’entreprise de solutions spécialisées de gestion des talents, il est clair que cela donne à réfléchir.

Il apparaît clairement que la majorité des entreprises souhaitent le retour de leur personnel au bureau. Mais voilà, les membres de la génération Y, par exemple sont plus susceptibles de chercher un nouvel emploi s'ils doivent aller au bureau cinq jours par semaine.

Dans le marché de talents restreint d'aujourd'hui, l'élimination des options de travail à distance ne fera que rendre le maintien en poste plus complexes. Ce qui semble important, est que les employeurs doivent aller au-delà de l'idée selon laquelle l'innovation ne se produit que dans les bureaux.

Faire revenir les employés, à quel prix !

Depuis presque deux ans, les espaces de bureaux sont restés vides, et de nombreuses entreprises ont maintenant hâte d'y faire revenir leurs employés.

Dans le cadre d'un sondage mené auprès de plus de 800 gestionnaires principaux au Canada, plus de la moitié des répondants (55 %) ont déclaré vouloir que leurs équipes travaillent sur place à temps plein à mesure que les restrictions liées à la COVID-19 s'atténuent.

À l'heure actuelle, 44 % des gestionnaires appuient les horaires hybrides à long terme (le personnel peut répartir son temps entre le bureau et un autre emplacement) et la capacité des employés à choisir leur lieu de travail. Les gestionnaires des grandes entreprises comptant 1?000 employés ou plus (54 %) sont les plus ouverts à la souplesse.

Le risque d'un exode des employés

Une autre étude de Robert Half révèle qu'un retour complet au bureau pourrait entraîner davantage de démissions. Selon ce sondage mené auprès de plus de 500 professionnels au Canada, plus de la moitié des répondants qui travaillent actuellement à domicile (53 %) chercheraient un nouvel emploi offrant le  télétravail si leur entreprise exigeait que les employés retournent au bureau cinq jours par semaine.

Les professionnels de la génération Y (68 %) sont les plus susceptibles de démissionner si on leur demande de retourner au bureau.

Pour David King, premier président de district au Canada chez Robert Half, il est clair que les professionnels veulent continuer à avoir la souplesse de choisir leur lieu de travail et leur façon de travailler. Toutefois, certaines entreprises ne semblent pas être en harmonie avec les priorités de leurs employés.

Les questions de l’heure.

Robert Half propose cinq solutions pour aider à orienter le processus d’un retour plus serein. D’abord, il faudra définir le modèle « hybride ». Les employés, seront-ils tenus de se présenter au bureau certains jours chaque semaine ou seulement à des fins précises, comme les formations ?

Lorsque vous embauchez des employés à distance, réfléchissez à la façon de les faire se sentir bien accueillis, soutenus et comme un membre à part entière d'une équipe qu'ils ne rencontreront peut-être jamais en personne.

Avez-vous la bonne technologie pour appuyer une communication et une collaboration efficaces ? Réfléchissez aux nouveaux outils à mettre en œuvre pour créer une expérience harmonieuse pour le personnel sur place et à distance.