Le retour au bureau : tout un casse-tête !


Depuis mars 2020, le monde s’est subitement rappelé à l’ordre par la Covid 19. Bientôt 2 ans que les employés parlent, échangent et discutent grâce à d’innombrables plateformes virtuelles. Un mode de travail, qui a donné de nouvelles habitudes aux employés. Alors, comment se fera le chemin inverse ?

 

 

Qu’elles sont loin les discussions entre collègues en allant chercher une tasse de café, ou les pauses cigarettes, pour prendre un répit de quelques minutes. Depuis 2 ans, nous n’avons jamais été aussi proches de nos écrans.

 

Alors, lorsque certains évoquent un probable retour au bureau, cela soulève forcément plusieurs réactions. Pour plusieurs, ça sera sûrement une délivrance, mais pour d’autres, c’est déjà une source de stress.

 

Pour le vice-président de l’Association des psychologues du Québec, il est clair que certains seront un peu délicats sur le plan émotionnel à cause de tout ce qu’ils ont vécu. Oui, certains se sentiront tous bizarres et ils ne sauront pas par où commencer, d’où la nécessité d’y aller avec précaution.

 

Les bons conseils

 

 

Si le Dr Roussy pense que le retour au bureau devrait normalement bien se passer, il a tout de même quelques conseils pour ceux et celles qui sont plus inquiets à l’idée de reprendre les petites conversations du quotidien.

 

En premier lieu, prendre cela un jour à la fois, en insistant sur le fait que tout le monde se retrouve dans la même situation, donc le fardeau est un peu partagé. Il ne faut surtout pas banaliser ce retour, mais bien le négocier.

 

Le plus important est de rester naturel et d'y aller à son rythme en gardant en tête qu’on n’est pas seul sur ce bateau. Le psychologue, pense que chaque petite conversation sera la bienvenue. Toutefois, si on veut parler d’autre chose que de la météo à notre interlocuteur ou interlocutrice, il faut le faire. Le travail est déjà en soi un grand sujet de discussion.

 

Venir au secours des autres

 

Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les gens qui sont à l’aise pour parler peuvent aussi utiliser leurs techniques pour mettre l’autre à l’aise et ainsi rendre la conversation plus fluide.

 

Le Dr Roussy estime que cela peut facilement commencer par demander à l’autre comme il va, ou de mentionner que nous sommes contents de le revoir et de discuter avec lui. En somme, des échanges qui améliorent le tissu social.

 

Les employeurs aussi peuvent grandement faciliter cette transition. Pour le vice-président de l’Association des psychologues du Québec, cela passe par davantage d’ouverture. 

 

Il sera bien vu par exemple, si le chef n’est pas trop regardant sur les horaires d’arrivées, ou les heures de pauses, au moins les premiers jours. Cela poussera certainement les gens à reprendre confiance en eux et décompresser. 

 

Si chacun y met du sien et qu’on reste soudés, il est clair que ça va bien aller.