Votre avenir a du goût


Créer 60 000 nouveaux emplois d’ici 2020. Tel est le défi que veut relever Food and Brevage Ontario (FBO) en lançant la campagne Votre avenir à du goût,

un nouveau programme de sensibilisation qui met en lumière les nombreuses possibilités de carrières dans le secteur de l’agroalimentaire.

« Les transformateurs d’aliments et de boissons du Canada sont le moteur de notre économie et ils servent de lien entre les producteurs et les consommateurs et touchent la vie de tous les Canadiens », a indiqué l’honorable Lawrence MacAulay, le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. « Le gouvernement du Canada est heureux d’appuyer le secteur alimentaire d’une manière qui lui permet d’être un chef de file en matière de création d’emplois et d’innovation. »

Trouver sa place

C’est au travers de témoignages, de vidéos et d’autres outils d’information que la campagne Votre avenir a du goût présente les différentes possibilités de formations et d’emploi dans l’industrie agroalimentaire.

« Nous avons hâte de partager de l’information sur les possibilités offertes après le secondaire dans le secteur de la transformation des aliments et des boissons avec les parents et les étudiants qui tentent de choisir le domaine vers lequel ils aimeraient se diriger », a dit Linda Franklin, présidente de Collèges Ontario et membre du comité travaillant avec FBO à l’élaboration et à la mise en œuvre du programme Votre avenir a du goût.

Dans le cadre de cette campagne, FBO travaille aussi avec les employeurs afin d’identifier plus précisément les postes à combler. Ces données seront consultables sur le site tasteyourfuture.ca, qui propose également aux novices dans le secteur de répondre à 10 questions qui les aideront à effectuer un choix de carrière en lien avec leurs aspirations et leurs intérêts.

Une industrie qui porte ses fruits

Avec plus de 125 000 personnes embauchées dans plus de 3000 entreprises, le secteur de la transformation des aliments et des boissons est le plus important employeur du secteur manufacturier de l’Ontario.

Marketing, recherche scientifique, comptabilité, métiers spécialisés, technologie, etc. Les possibilités d’emplois dans le secteur agroalimentaire sont aussi diversifiées que les aliments et autres produits transformés produits par l’industrie.

Dans la Belle Province, on compte à l’heure actuelle 200 000 emplois dans les secteurs de l’agriculture et de la transformation alimentaire (5,1 % des emplois). En générant des ventes s’élevant à 32 G$, les deux secteurs positionnent le Québec comme un véritable géant alimentaire.

« En tant que premiers employeurs des secteurs primaire et manufacturier, l’agriculture et la transformation alimentaire doivent avoir leur place dans le Plan économique du gouvernement du Québec, comme c’est le cas en Ontario. Une stratégie gouvernementale pour le développement de l’agroalimentaire doit être élaborée et intégrée à ce plan », a suggéré dans un communiqué de presse Sylvie Cloutier, la présidente du Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ).

Le défi de la relève

Malgré l’importance de l’agriculture et de la transformation alimentaire, les employeurs du secteur agroalimentaires en Ontario comme au Québec doivent jongler avec une pénurie de main-d’œuvre et continuent d’éprouver de la difficulté à trouver des candidats formés et qualifiés pour occuper les postes à pourvoir.

« L’agriculture et la transformation alimentaire génèrent des retombées vitales pour nos milieux ruraux. Elles sont essentielles à la vitalité de nombreux territoires. Les régions doivent pouvoir compter sur un secteur agroalimentaire fort et en croissance. Pour ce faire, il est important d’offrir un accompagnement adéquat aux PME et un soutien actif à l’innovation », suggère quant à lui Richard Lehoux, le président de la Fédération québécoise des municipalités.

Un avis partagé par Mme Cloutier qui ajoute que « la stratégie québécoise de l’agroalimentaire devra stimuler l’investissement privé. Malgré l’importance de l’agriculture et de la transformation alimentaire, les investissements nécessaires pour adapter les entreprises aux défis de l’avenir sont insuffisants et inférieurs à ceux de nos principaux concurrents. La nouvelle stratégie devra aussi prévoir des investissements en recherche et développement. Les investissements actuels ne sont pas à la hauteur et sont même inférieurs à ceux réalisés en moyenne dans les autres secteurs d’activité. Des efforts importants sont donc requis ».

L'équipe d'Adex Personnel.